Mon point de vue…

En qualité de président départemental du Nouveau Centre, je me suis exprimé par communiqués sur le manquement au respect des règles statutaires de l’UDI. En tant que responsable politique amiénois, je souhaite ici donner mon point de vue pour éclairer, s’il se peut, une situation confuse.

  1. Sur les personnes

            Respectueux des engagements pris, je me suis immédiatement retiré de la compétition comme tête de liste dès lors que Brigitte Fouré me distançait dans le sondage demandé par mon parti alors même que l’écart était faible et que la « défaillance » de Gilles Demailly changeait profondément la donne.

            J’ai immédiatement approuvé le projet d’accord avec Alain Gest, président départemental de l’UMP, présenté par Brigitte Fouré et écrit que je participerai pleinement à sa liste, dès lors qu’elle obtiendrait l’investiture de l’UDI et un accord national sur le partage des rôles et le poids accordé à l’UMP.

            Je maintiens cette position car je reconnais pleinement la légitimité de Brigitte à briguer cette fonction et j’ai pu apprécier les qualités de dynamisme et d’autorité d’Alain Gest lorsque j’ai travaillé à ses côtés au Conseil général.

            Mais je reconnais aussi pleinement la légitimité d’Hubert de Jenlis, mon excellent collègue au Conseil général, à briguer la tête de liste de l’UDI. Il a su fédérer des élus et responsables amiénois et son souhait de renouveau de la classe politique amiénoise n’est pas dénué de fondement. C’est un mauvais procès qu’on lui fait en l’accusant d’être passé de l’UMP à l’UDI ! Avec loyauté, il a suivi les orientations du parti radical qui a quitté l’UMP pour former l’UDI avec le Nouveau Centre.

  1. Sur le rapport UMP/UDI

            La dyarchie prévue (Mairie à l’une, Métropole à l’autre) n’est pas acceptable, ni pour les Amiénois, ni pour le Nouveau Centre.

Pour les Amiénois parce que, outre les surcoûts et dysfonctionnement générés, ils auraient le sentiment de confier l’essentiel de leur avenir à quelqu’un qui n’a jamais souhaité être élu à Amiens et a davantage appréhendé les problèmes ruraux que ceux d’une métropole industrielle, commerciale et de services.

            Pour le Nouveau Centre, rien ne justifie d’abandonner la gestion de la Métropole à l’UMP, tout comme il lui semblerait peu convenable de demander la même parité aux maires UMP de St-Quentin, Beauvais ou Compiègne.

            Première formation politique à droite depuis 1971, elle a assumé les fonctions de tête de liste et de maire sans discontinuer. Je ne vois donc pas en quoi le départ du parti radical de l’UMP pour se fondre dans l’UDI, aurait renforcé l’UMP depuis 2008.

  1. La solution

            Il appartient évidemment à la commission nationale d’investiture de l’UDI de choisir le candidat auquel elle donnera l’investiture, ainsi que les modalités d’un accord ou pas avec l’UMP. Cela relève de choix et d’équilibres nationaux.

            Il n’est, pour moi, pas concevable que ce choix se fasse sans que nos adhérents du Nouveau Centre (je parle de ce qui me concerne) aient rencontré les candidats, entendus leurs projets de programme, de liste, d’alliance. A fortiori si le candidat choisi n’est pas adhérent du Nouveau Centre.

            Parce que les sensibilités de chacun doivent être respectées, je regrette que le Président départemental du parti radical ait pris parti pour un candidat et un accord avec l’UMP en contradiction avec nos statuts. Il a sans doute oublié que le parti radical n’est plus dans l’UMP mais dans l’UDI.

  1. Les alliances

            L’alliance traditionnelle avec l’UMP est souhaitable et tout doit être faite pour un accord équilibré qui prenne en compte le poids politique de chacun. Il est autour de 1/3 pour l’UMP et 2/3 pour l’UDI, ce qui est plus pour l’UMP qu’en 2008. Chacun prendrait sur son contingent des personnalités issues de la société civile indispensables à une bonne représentation de la liste.

Si l’UMP pense représenter beaucoup plus, je ne refuserais pas une primaire loyale de premier tour qui départagerait les candidats et serait plus claire que des marchandages laissant aigreur et amertume. Le second tour, comme à gauche, se ferait dans l’union sur le programme du vainqueur de la primaire.

  1. Le programme

            Une priorité s’impose : la lutte contre le chômage

L’attractivité d’Amiens exige une baisse progressive de la fiscalité des Amiénois. Elle est la seule solution applicable dès 2014 aux problèmes de l’emploi. Les entreprises ne se développeront que si elles sentent un environnement favorable.

Le candidat devra dire clairement sa position sur la fiscalité car les Amiénois ne supporteront pas, une fois encore, les mensonges du candidat. Il faut annoncer cette politique fiscale et la mettre en œuvre, c’est à dire annoncer où se feront les économies.

            Le candidat devra prendre position sur les problèmes de transports, de sécurité, de logement, d’action sociale, et bien sûr, de l’organisation politique, d’une gestion de proximité avec le retour des adjoints de secteurs.

 

Conclusion : les personnes comme les alliances, pour indispensables qu’elles soient, ne sont rien sans la clarté d’un programme qui les engage, la force d’un dessein qui les fédère, la puissance d’une volonté d’agir qui les porte.

Alors, les citoyens sceptiques écouteront et s’engageront, alors les Amiénois dubitatifs et las des promesses se mobiliseront, alors la victoire aura un autre sens que l’adoubement d’un nouveau maire, elle représentera l’espoir d’une ville pour son avenir et la certitude que les efforts demandés à tous, et d’abord aux élus, sont le fondement d’un renouveau attendu.

Amiens, le 9/9/2013

Communiqué

Communiqué d’Olivier JARDE

Président départemental du Nouveau Centre de la Somme



La déclaration de candidature de Brigitte Fouré et l’accord annoncé avec Alain Gest ont provoqué une vive émotion chez nos militants centristes amiénois.
Les adhérents amiénois du Nouveau Centre, réunis le 29 août 2013, sont favorables à la volonté d’union avec l’UMP manifestée dans ce projet.

En revanche, ils considèrent, à une très forte majorité, que l’auto-proclamation de l’investiture de Brigitte Fouré est contraire aux statuts et, à ce titre, nulle et non avenue. Ils rappellent que, statutairement, seule la commission nationale d’investiture de l’UDI est légitime pour la désignation de la tête de liste.
Ils considèrent, à une très forte majorité, que les modalités annoncées de cet accord ne sont pas acceptables par le Nouveau Centre d’Amiens.

La création d’une dyarchie entre Amiens et Amiens Métropole serait aussi coûteuse en doublons qu’inefficace dans la gestion de ces collectivités. Les Amiénois n’accepteront pas sans explications convaincantes les conséquences d’arrangements politiques électoraux qu’ils devront supporter.
La place accordée à l’UMP ne reflète en rien le poids politique des deux formations dans la ville ni dans la métropole
Il est indispensable qu’une procédure, conforme aux statuts, soit mise en place après une concertation locale. Les deux candidats à la candidature centriste devraient d’abord présenter leur projet et les bases de l’accord souhaité avec l’UMP devant les adhérents afin de les informer et recueillir leurs remarques et suggestions. Celles-ci seraient adressées à la commission d’investiture UDI qui pourrait faire un choix en étant informée des réactions de ceux qui, en définitive, se mobiliseront, ou pas, pour le candidat investi.

Amiens, le 03.09.2013

Ma casaque !

logo du Nouveau centreL’une de mes adversaires, Barbara Pompili, et le Courrier Picard me reprochent de ne pas avoir fait figurer les insignes de ma casaque « Nouveau Centre » sur mon journal de campagne.

Il me semblait pourtant avoir été assez clair dans ma profession de foi. Il me semblait aussi que le président départemental de la Somme du Nouveau Centre, auteur d’une motion de soutien à Nicolas Sarkozy, n’avait pas réellement besoin d’afficher ses couleurs pour faire connaître son engagement. Continuer la lecture

Discours de Dury du 30 mai 2012

Chers amis,

Voici les résultats de l’élection présidentielle dans ma nouvelle circonscription (on y a rajouté Etouvie): Hollande 55% des suffrages exprimés, Sarkozy, 45%, au second tour, le Front National 16% au premier tour.

Difficile d’être optimiste au vu de ces chiffres ! La gauche comme le Front National progressent fortement et ces résultats me donnent perdant !

Pourtant je ne suis pas pessimiste, car, pour peu que vous vous mobilisiez tous pour contrebalancer les votes contraires du nouveau canton ouest nous pouvons l’emporter.

Je ne suis pas pessimiste pour plusieurs raisons:

  • · Le vote à gauche a été marqué par un anti Sarkozysme primaire doublé d’une démagogie étonnante ou les promesses de Hollande, de Mélenchon et celles des Verts, quoique contradictoires, se  sont empililées comme jetons au casino. Le bal des bernés vient de s’ouvrir où, comme en discothèque, chacun danse seul et à sa manière sur la musique diffusée. Je pense que beaucoup quitteront la piste, trop incertains du couple à former.

D’accord pour éliminer Sarkozy, ils ne le sont sur rien d’autres ! Le nucléaire les divise, les économies à réaliser les fractionnent, l’Europe les partage, la fiscalité les segmente. Leurs programmes divergent et leurs promesses se contredisent mais ils ont besoin d’être ensemble pour se faire élire quitte, ensuite, à se quereller dans l’impuissance des démagogies confrontées. Ils commencent à sentir que leurs promesses sur les retraites, la rentrée scolaire, les embauches, le SMIC peuvent couter cher, voire déstabiliser l’économie française.

Les premiers faux pas des Ministres Peillon et Taubira montrent cette difficulté de passer du discours aux actes, des cénacles partisans aux concertations citoyennes. Les électeurs resteront chez eux si ces palinodies continuent et la dispersion des candidatures à gauche au premier tour de cette législative montre assez ce que l’unité réalisée avait de factice et de conjoncturel.

Inversement, ma candidature bénéficie d’emblée du soutien de l’UMP, du Nouveau Centre et du Parti Radical, tous d’accord pour gouverner sur une base commune comme ils l’ont fait dans le passé. Leurs différences n’entravent pas l’unité nécessaire à l’action.

Parce que nous sommes similaires dans l’analyse des problèmes et convergents dans les solutions nous serons plus fort que ceux qui divergent en tout, sauf sur l’ambition d’être élu.

  • Mon adversaire directe, Barbara Pompili, cumule à elle seule, toutes ces contradictions. En général on parachute un combattant parce qu’on ne dispose pas sur place des forces suffisantes. Quelle honte pour le maire d’Amiens et ses adjoints verts, roses et rouges d’être ainsi traités comme incapables de se mesurer au modeste député que je suis. Que devons nous penser de nos élus ainsi écartés par leurs propres instances nationales ? Incapables à Paris mais assez bons pour nous ?

Ils auraient pu comprendre qu’on leur envoie un leader national en mal de circonscription, même pas ! Apparatchik parisienne et battue là bas, elle ne vient visiblement à Amiens que pour la proximité parisienne de notre capitale régionale qu’elle ne connaît absolument pas.

Pour les socialistes la pilule est amère mais aucun n’a osé la dissidence. Pourtant, ils ont dû expliquer à Paris que, voter Pompili c’était voter contre Hollande, c’était tenter d’imposer une accélération de la sortie du nucléaire, aller vers la semaine des 32 heures, régulariser massivement les « sans-papier », opter pour la décroissance, l’austérité verte, la frugalité écologique.

En effet, l’objectif des verts, pour lequel ils sont prêts à avaler momentanément toutes les couleuvres, consiste à avoir un groupe à l’Assemblée nationale, et si possible un groupe charnière. Ils veulent  imposer une cohabitation interne à François Hollande qui devrait  passer sous leurs fourches caudines pour avoir une majorité.

Pour cet objectif fondamental, ils ont soutenu Montebourg contre Hollande, puis promis à Aubry de la soutenir pour négocier des sièges, puis fini par soutenir François Hollande tout en présentant une candidate contre lui à la présidentielle.

Voter Pompili pour les socialistes, c’est renforcer les Verts contre Hollande au parlement. Je crois qu’ils vont y réfléchir à deux fois !

  • Reste le Front National. En dépit d’un discours très droitier de Nicolas Sarkozy qui a parfois gêné tel ou tel de nos amis, il a, avec près de 18ù des suffrages exprimés, approché les 19% réalisé par Jean Marie Le Pen et Maigret en 2002, très près à l’époque de Jacques Chirac (19,88%)

Le discours de Nicolas Sarkozy a-t-il favorisé le Front National ou l’a-t-il empêché d’arriver au second tour comme en 2002 ? Personne ne détient la vérité mais on peut noter que plus le discours présidentiel traitait les problèmes posés par le Front National, plus il gagnait des points dans les sondages et, qu’à l’inverse, il en perdait lorsqu’il traitait du problème de la dette ou de la compétitivité de nos entreprises, pourtant essentiels.

Je laisse aux politologues le soin d’analyser cela dans le temps. Pour ma part, ma position est simple et mille fois répétée :

–          Je n’entrerai jamais dans un débat de stigmatisation des étrangers que je considère contraire à mes valeurs comme à l’histoire de la République.

–          Je m’opposerai avec la même force à toutes dérives communautaristes contraires à l’intégration   française

C’est pourquoi, je n’accepte pas le droit de vote des étrangers sans réciprocité. La France est un des pays les plus favorables à la naturalisation. Tout étranger qui réside depuis plus de 5 ans sur le territoire national peut la demander et devenir citoyen Français. S’il ne le souhaite pas, et c’est son droit le plus absolu, il n’a pas vocation à participer au futur d’une collectivité à laquelle il refuse d’appartenir. Evidemment, les impôts et cotisations qu’il paie, à la commune comme au Département, à la Région, à l’Etat ou à l’Europe le fait bénéficier de tous les services publics, les aides et prestations légales. Il utilisera  l’école et l’Université, les services sociaux, les routes et les centres de loisirs réalisés avec les impôts de tous les résidents en France, nationaux ou pas.

Je n’accepte pas que les emblèmes de la France : son drapeau, son hymne, ses représentants, ne soient pas pleinement respectés. Je n’accepte pas que nos policiers et gendarmes aient peur de faire respecter la loi dans certains quartiers.

Républicain convaincu, je souhaite une laïcité exigeante, respectée par tous en tous lieux publics.

Ayant dit cela, je veux aussi affirmer que les solutions économiques de Marine Le Pen plongerait notre pays dans un marasme économique sans précédent. Que l’on songe simplement que nos exportations fournissent du travail à 7 Millions de français qui seraient au chômage si nos frontières se fermaient!

Je dis clairement aux électeurs du Front National que voter Marine le Pen, c’est voter socialiste. On peut toujours accepter la politique du pire : c’est toujours la pire des politiques

Mon combat à Paris :

Défendre mes convictions et mes projets. La crise est profonde, elle marque le monde, l’Europe et la France.

Elle impose des sacrifices justement répartis entre impôts nouveaux et baisse drastique des dépenses publiques. C’est une chimère que d’affirmer que l’on peut augmenter la dépense publique. Je souhaite redonner de la compétitivité à nos entreprises.

L’avenir de la France passe par l’intelligence. Nous ne pouvons pas avoir un système éducatif si peu performant. Il faut lancer des expérimentations sur l’autonomie des établissements scolaires.

Poursuivre l’effort sur la recherche, seule base de développement, et ne pas l’entraver par une application exagérée du principe de précaution et maintenir la filière nucléaire.

Avoir une politique claire de l’immigration et je m’oppose au vote des étrangers.

1/3 de nos compatriotes refuse l’Europe à qui il impute les politiques de rigueur et de chômage.

Je suis pour plus d’Europe de façon à obtenir plus de solidarité et plus de croissance.

Mon projet pour Amiens car je ne veux pas être député hors sol.

Les problèmes :

–          La désindustrialisation et les délocalisations

–          Notre situation géographique coincée entre le Grand Paris et Lille Métropole

–          Notre faible démographie

Mes propositions :

–          Négocier avec l’Etat et l’Europe une politique d’aménagement du territoire pour les villes du bassin parisien

–          Saisir l’opportunité de créer une métropole au sens de la loi de réorganisation des collectivités territoriales avec Albert – Saint Quentin

–          Viser un nouveau levier de développement avec les nouvelles technologies : reconcentrer notre potentiel d’enseignement supérieur, devenir la résidence du bien vivre pour les cadres des quartiers de Paris – la Défense en développant le télétravail.

Il faut redonner, grâce à vous, un espoir à votre futur !

Tout ceci j’accepte de le porter, d’en faire d’effort mais avec vous.

J’ai confiance et nous allons gagner !