Olivier Jardé pose une question écrite sur la TVA au sein d’un syndicat mixte

Question publiée au JO le : 21/09/2010 page : 10138

M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État sur la TVA au sein d’un syndicat mixte. Le conseil général de la Somme et la communauté d’agglomération d’Amiens ont constitué en 1998 un syndicat mixte fermé dont l’objet principal est "l’établissement et l’exploitation des infrastructures et réseaux de communications électroniques". Ce syndicat nommé Somme d’usages Internet (Susi) a créé un réseau primaire de plus de 800 km qui dessert l’ensemble du département et des réseaux secondaires dans les principales agglomérations pour desservir des établissements publics. Dès l’origine et en accord avec les services fiscaux, il a opté pour le régime
ordinaire de la TVA en récupérant directement cette taxe sur ses travaux et en facturant la TVA sur ses prestations aux membres, notamment les services de télécommunications utilisant ce réseau. Lors du budget 2010 la nouvelle majorité syndicale a décidé de porter la cotisation ordinaire, non soumise à TVA, de 500 à 3 500 en incluant dans ce montant les services naguère soumis à TVA. Il souhaite savoir si cette pratique est autorisée afin de ne pas subir plus tard un redressement. Les services fiscaux régionaux ont répondu : "j’ai l’honneur de vous informer que je ne puis approuver cette façon de procéder. En effet, la vente de prestations étant assujettie à la TVA, le produit de ce type d’opération ne peut être inclus aux cotisations non soumises à TVA". Saisi en contrôle de légalité, M. le préfet a indiqué avoir saisi les services du ministère compétent pour une réponse définitive. Comme le budget 2011 va être bientôt débattu, il souhaite savoir si un syndicat mixte, ayant renoncé au FCTVA et opté pour la TVA ordinaire, peut inclure dans ses cotisations
hors TVA des prestations à ses membres.

Réponse à la question écrite d’Olivier Jardé concernant la revalorisation du traitement du personnel technique de l’environnement

Question publiée au JO le : 16/02/2010 page : 1564
Réponse publiée au JO le : 21/09/2010 page : 10263
Date de renouvellement : 25/05/2010

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, concernant la revalorisation du traitement du personnel technique de l’environnement. Actuellement examinée au Parlement, la loi dite « Grenelle II » vise à traduire par des actions précises les orientations de la loi de programmation du 3 août 2009 et notamment la préservation de la biodiversité. Afin d’assurer l’application des réglementations et des protocoles techniques, la révision générale des politiques publiques, dans sa mesure n° 148, prévoit la mise en place d’une police de l’eau et de la nature coordonnée entre les services départementaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Les personnels de ces établissements sont disposés à s’adapter aux nouvelles missions qui leur sont confiés mais souhaitent obtenir le même traitement que celui d’autres corps de fonctionnaires de police ou techniques puisque les missions qui leurs sont demandées sont de même niveau dans le classement de leurs emplois et le déroulement de leur carrière. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte mettre en place des négociations afin de permettre une revalorisation des carrières de ces personnels techniques de l’environnement.

Texte de la réponse

Après examen des revendications des agents techniques et techniciens de l’environnement, il a été décidé de donner droit à l’une de leurs demandes, en alignant le régime indemnitaire de l’ensemble des agents sur celui de ceux des mêmes corps affectés à l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Il a été décidé que ce rattrapage du montant des primes s’étalerait sur deux ans. Dès 2010, certaines des primes bénéficient d’une augmentation, leur montant devant encore être complété en 2011. Cet effort est notable et marque, au vu de la conjoncture, une attention réelle à la situation de ces corps de fonctionnaires. Ces avancées sont, depuis le mois d’avril 2010, complétées par une réflexion d’envergure menée avec les organisations syndicales représentant les personnels, afin d’étudier les conditions exactes d’exercice des métiers des agents techniques et techniciens de l’environnement et pour analyser avec précision les fondements des autres revendications des personnels et la réalité des missions aujourd’hui effectuées par ces agents dans des établissements publics très divers.

Communiqué de presse : classement du journal "le Point"

Comme chaque année, le journal « Le Point » délivre un tableau d’honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France.
Le CHU d’Amiens est classé en 16ème position au niveau national. Cette place respectable sera assurément réévaluée à la hausse lorsque le site unique du CHU sud sera opérationnel et que les services pourront plus efficacement travailler conjointement.
Olivier Jardé, chirurgien au sein du service orthopédie et traumatologie de l’hôpital, se réjouit, de la seconde place qu’accorde ce journal à la chirurgie de la cheville qui est sa spécialité depuis de nombreuses années.

Olivier Jardé pose une question écrite sur l’obligation des assurances de couvrir le risque médicale

Question publiée au JO le : 14/09/2010 page : 9901

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l’obligation des assurances de couvrir le risque de responsabilité civile professionnelle médicale. La loi About n° 2002-1577 du 30 décembre 2002 relative à la responsabilité civile médicale a permis que tous les médecins français soient assurés. Force est de constater que toutes les compagnies d’assurance ne souhaitent plus couvrir les risques liés aux actes chirurgicaux. Cette situation risque de déstabiliser certaines spécialités médicales et aura des conséquences importantes sur les soins prodigués aux patients. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte prendre des mesures nécessaires pour que les médecins soient couverts, au civil, pour les actes médicaux réalisés.