Olivier Jardé pose une question écrite sur le tracé LGV direct Roissy-Amiens-tunnel sous la Manche

Question publiée au JO le : 22/09/2009 page : 8923 M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur le tracé LGV direct Roissy-Amiens-tunnel sous la Manche. Lors de l’examen du projet de loi de programmation relatif à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement, le Gouvernement s’est engagé à réaliser un débat public en 2009 sur la réalisation du tracé LGV direct Roissy-Amiens-tunnel sous la Manche. Il souhaiterait donc obtenir la confirmation de l’engagement pris par le Gouvernement lors des débats dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à ce sujet et connaître l’échéancier programmé. Au vu du projet de loi du grand Paris, il souhaite savoir si ledit tracé LGV intégrera la Haute-Normandie. Un débat public est engagé sur un barreau ferroviaire reliant Roissy à Creil. Il souhaite savoir s’il peut intégrer un couloir supplémentaire dans la perspective du TGV Roissy-Londres passant par Amiens.

Communiqué de presse – Les bus du centre ville: attention au double sens !

Olivier Jardé, Député de la Somme, s’étonne de la décision de la municipalité d’Amiens de mettre en place des lignes de bus au centre ville dans les deux sens de circulation.
Le « retour » des bus, qui n’en est pas vraiment un puisqu’un système de navettes entre la gare et la maison de la culture existait déjà, est une bonne chose, selon le député. Cependant, la question du double sens de circulation paraît inopportune, voire même dangereuse pour la sécurité des piétons comme pour les usagers de la route.
Il souligne l’absence flagrante d’une concertation entre les usagers, les automobilistes et cyclistes, les commerçants et les riverains sur l’accessibilité du centre ville, question délicate mais fondamentale pour l’avenir du cœur de la ville.
Des interrogations restent en suspend. La cadence du trafic des autobus, notamment aux heures de pointes, a-t-elle été discutée avec les commerçants, qui craignent de ne plus pouvoir être livrés par leurs fournisseurs avant 10h ? De même, les conséquences d’une intermodalité ont-elles été abordées avec les usagers et les automobilistes ?
Après les questions de stationnement payant pour les riverains et l’abandon de projets de parcs relais , la circulation des bus serait-il un moyen trouvé par la municipalité pour exclure la voiture du paysage urbain ? Une telle politique ne risque-t-elle pas de remettre en cause l’économie et l’emploi dans le centre ville ? Si tel était malheureusement le cas, Gilles Demailly doit le dire clairement et en assumer toute la responsabilité.
Pour le Député de la 2ème circonscription, une solution intermédiaire doit être trouvée , dans le cadre d’une concertation sereine et efficace, en incitant à l’utilisation des moyens de transports en commun par tous, tout en laissant accéder les automobilistes.