Olivier Jardé pose une question écrite sur le droit à la liquidation de la retraite des assurés sociaux handicapés de plus de 60 ans.

Question publiée au JO le : 24/07/2007 page : 4984 M. Olivier Jardé souhaite attirer l’attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur le droit à la liquidation de la retraite des assurés sociaux handicapés de plus de 60 ans. Le décret n° 2004-232 du 17 mars 2004 permet l’abaissement de l’âge de la retraite pour les assurés sociaux handicapés atteints d’une incapacité permanente d’au moins 80 %. Les modalités de mise en oeuvre de ce dispositif ont été précisées dans une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, n° 2004/31 du 1er juillet 2004 qui prévoit un nombre minimal de trimestres de cotisation en fonction de l’âge auquel une liquidation de la retraite est demandée. Les organismes de retraite complémentaire s’alignent sur la décision de la Caisse nationale d’assurance vieillesse. La Caisse nationale d’assurance vieillesse applique cependant une lecture restrictive de ce texte et considère que ce dispositif relatif au départ anticipé des travailleurs handicapés est réservé à ceux qui font valoir leurs droits à la retraite avant 60 ans. L’article 16 de l’arrêté du 30 septembre 1970 fait application des dispositions prévues à l’article L. 351-8 du code de la sécurité sociale, en vertu duquel les assurés reconnus inaptes au travail bénéficient d’une retraite même s’ils ne justifient pas de la durée requise d’assurance. Les assurés titulaires d’une carte d’invalidité au taux de 80 % entrent dans ce dispositif. Mais l’application n’en est pas automatique et, surtout, les règles de cumul de la retraite avec une autre activité, compatible avec l’évolution du handicap, sont beaucoup plus restrictives. Aussi il souhaite savoir si le Gouvernement compte faire bénéficier de l’avantage de la retraite à taux plein entre 55 et 59 ans aux assurés sociaux handicapés qui souhaitent demander la liquidation de leur retraite après 60 ans.

Olivier Jardé pose une question au gouvernement sur le financement des assistants de justice au sein de la CNITAAT

Question publiée au JO le : 24/07/2007 page : 4965 M. Olivier Jardé souhaite attirer l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur le financement des assistants de justice au sein de la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail (CNITAAT). La CNITAAT, dont le siège est à Amiens souhaite recruter quinze assistants de justice (soit 7,5 équivalents temps plein) sur une période de trois ans pour réduire de manière significative le nombre de dossiers en cours et par là même la durée de la procédure. La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a donné son accord pour financer l’opération. Le ministère de la justice a chargé le service administratif régional de la cour d’appel (SAR) d’Amiens de gérer la rémunération des assistants de justice. Or, du fait des règles comptables en vigueur, lorsqu’un assistant de justice aura rompu son contrat de travail et ne terminera pas son année, le SAR ne sera pas en mesure de restituer à la CNAM, y compris sous forme de compensation, les sommes non dépensées, qui resteraient acquises à l’État. Des solutions existent, notamment l’abondement d’une petite somme de 4 000 à 5 000 euros chaque année dans le budget opérationnel (BOP) de la cour d’appel, abondement justifié puisque des sommes versées par la CNAM et non dépensées resteraient dans les caisses de l’Etat. Il est certain que du fait de l’augmentation régulière des appels et recours dont la cour est saisie, les services de la CNITAAT ne seront plus en mesure de continuer de résorber le retard comme ils le font depuis 2004. Cette augmentation, d’ores et déjà avérée, est due notamment à l’élargissement du droit d’appel par le décret du 3 juillet 2003. Il souhaite donc connaître ce que compte faire le gouvernement pour débloquer la procédure de financement, en panne depuis deux mois.

Communiqué de presse – réforme des universités

« Le Groupe Nouveau Centre a voté le projet de loi relatif aux libertés des universités car il « met en place l’architecture nécessaire à la faculté du XXIe siècle », a déclaré Yvan Lachaud, porte-parole du Nouveau Centre.
« Le projet ouvre des chantiers notamment sur la réforme du statut de l’étudiant, de l’échec en 1ere année, et de la cohérence du système LMD ».

« Le Groupe Nouveau Centre a aussi obtenu des avancées importantes pour les étudiants handicapés, avec un amendement déposé par Yvan Lachaud. Pour celui-ci, il est essentiel de donner un prolongement dans l’enseignement supérieur aux avancées contenues dans la loi de février 2005 pour l’enseignement primaire et secondaire. Les universités doivent être réellement accessibles aux étudiants handicapés, cela doit être une des missions assignées au Conseil des études et de la vie universitaire ».

« Le Nouveau Centre a également été entendu par la Ministre Valérie Pécresse notamment sur la protection du principe d’enseignant indissociable de celui du praticien hospitalier. Olivier Jardé, porte-parole du Nouveau Centre, a déposé un amendement en ce sens pour maîtriser la révision des effectifs et pour que la nomination des universitaires soient faites de façon conjointe entre le Ministre des universités et le Ministre de la santé, afin de pouvoir conserver une médecine de qualité avec un enseignement performant et une recherche qui se situe au 4 ème niveau mondiale dans les classements internationaux ».

« Le Nouveau Centre participe aussi à la réflexion pour intégrer les études paramédicales et des sages-femmes, qui souhaitent la reconnaissance de leur formation dans le système LMD ».

Mes interventions en séance sur le projet de loi relative aux libertés et responsabilités des universités

Chère Madame, Cher Monsieur,

Je vous prie de trouver (en cliquant sur le lien ci-dessous) le compte rendu analytique officiel de la séance du 23 juillet dernier, sur le projet de loi relative aux libertés et responsabilités des universités.

Vous y trouverez mes différentes interventions sur ce thème.

Je reste à votre disposition,
Sentiments dévoués,

Olivier Jardé