Communiqué de presse : Olivier Jardé regrette la disparition du CREPS d’Amiens

Suite à un appel d’offres à projet, dont le jury était présidé par le Vice-président d’Amiens métropole chargé du sport, deux candidats se sont proposés de reprendre le CREPS : PEP80 et la Fédération Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ).
Bien que le projet de PEP80 permettait le maintien de la structure du CREPS, le jury a préféré favoriser la reprise par la FUAJ.
Olivier Jardé, Député Nouveau Centre de la Somme, regrette cette décision, d’autant plus que le projet de PEP80 permettait notamment aux demi-pensionnaires sportifs d’accéder à des prix accessibles. Assurément, selon Olivier Jardé, « les prix proposés par la FUAJ, soit 603 euros par mois pendant 10 mois, chasseront les mouvements sportifs et associatifs de l’établissement ».
Le député de la Somme ajoute qu’ « il semble difficilement justifiable pour les 33 000 sportifs licenciés d’Amiens métropole, qu’une dizaine de jours après les assises du sport, le CREPS soit transformé en auberge de jeunesse. Par cette décision, le jury enterre un opérateur essentiel des formations aux métiers du sport et de l’animation pour la Picardie. »

Communiqué de presse : Le barreau Roissy-Picardie : Une bonne nouvelle pour Amiens, une bonne nouvelle pour la Picardie !

C’est avec un réel soulagement que le comité de soutien des parlementaires picards a appris la nouvelle du lancement des études liées à la construction du barreau Roissy-Picardie.
C’est grâce à la mobilisation des élus picards de toute tendance confondue, des responsables associatifs et des habitants que ce projet va enfin pouvoir aboutir.
Les différentes réunions publiques organisées par la Commission nationale du débat public dans les villes de notre région ont eu un véritable succès. Les membres de cette commission ont pu constater les fortes attentes des picards quant à ce projet.
« Ce barreau Roissy-Picardie est une chance pour Amiens, en tant que capitale régionale et sa région. Cette réalisation rendra assurément notre Picardie plus attractive que ce soit au niveau touristique, qu’économique. A coup sûr, l’accessibilité de notre région tentera de nouveaux ménages à s’installer ou encore des investisseurs et des entrepreneurs à s’implanter », selon Olivier Jardé, député Nouveau Centre de la Somme, à l’initiative de la constitution du comité de soutien des parlementaires.

Membres du Comité de soutien des parlementaires picards au barreau Roissy-Picardie
M Xavier Bertrand Ministre
M Jérôme Bignon Député de la Somme
M Edouard Courtial Député de l’Oise
M Olivier Dassault Député de l’Oise
M Lucien Degauchy Député de l’Oise
M Marcel Deneux Sénateur de la Somme
M Daniel Dubois Sénateur de la Somme
M Daniel Fasquel Député du Pas-de-Calais
M Michel Françaix Député de l’Oise
M Alain Gest Député de la Somme
M François-Michel Gonnot Député de l’Oise
M Maxime Gremetz Député de la Somme
Mme Pascale Gruny Députée européenne
M Olivier Jardé Député de la Somme
M Antoine Lefevre Sénateur de l’Aisne
M Jean-François Mancel Député de l’Oise
M Philippe Marini Sénateur de l’Oise
M Pierre Martin Sénateur de la Somme
M Gilbert Mathon Député de la Somme
M Christian Patria Député de l’Oise
M André Vantomme Sénateur de l’Oise
M Alain Vasselle Sénateur de l’Oise
Mme Isabelle Vasseur Députée de l’Aisne

Communiqué de presse : Organisation du Nouveau Centre pour la 2ème circonscription de la Somme

Olivier Jardé, Député de la 2ème circonscription de la Somme, Président de la Fédération du Nouveau Centre de la Somme, a souhaité réorganiser sa circonscription en nommant un responsable centriste au sein de chaque canton qui la compose.

Aurélie Drouvin, Présidente des jeunes centristes de Picardie : responsable du canton Amiens nord est
Maxime Gignon : responsable du canton Amiens sud
Stéphane Bierla : responsable du canton Amiens ouest
Fabien Hecquet : responsable du canton Amiens sud est
Olivier Mira, Suppléant de Brigitte Fouré au Conseil général de la Somme : responsable du canton sud ouest
Jacqueline Leblan : responsable du canton de Boves

Isabelle Griffoin, Conseillère municipale d’opposition et suppléante du député Olivier Jardé, a été nommée secrétaire de la circonscription. Quant à Bernard Nemitz, Conseiller municipal et d’Amiens métropole d’opposition, il occupera le poste de secrétaire adjoint de la circonscription.

« Une telle structuration est nécessaire pour faire connaître les positions centristes auprès de la population. C’est la condition nécessaire pour que notre famille de pensée puisse peser dans le débat public. Le Nouveau Centre est force de propositions dans le débat parlementaire, le parti a des valeurs à nous de les faire percevoir par la population. », selon le député Nouveau Centre de la Somme. Tout en ajoutant « J’effectue des permanences de manière hebdomadaire, dans chaque secteur de la circonscription. Néanmoins, une présence centriste sur le terrain, à proximité de la population est nécessaire et permet de rester à l’écoute des demandes et des interrogations des habitants sur les politiques menées au niveau local comme au niveau national. J’ai souhaité mettre en place une équipe dynamique qui allie à la fois la jeunesse et l’expérience ».

Réponse à la question écrite d’Olivier Jardé concernant l’usage du titre de psychothérapeute

Question publiée au JO le : 13/07/2010 page : 7808
Réponse publiée au JO le : 09/11/2010 page : 12322
Date de signalement : 02/11/2010

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports concernant l’usage du titre de psychothérapeute. Le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute conditionne l’usage de ce titre à l’acquisition d’une formation théorique et pratique en psychopathologie clinique, dont l’accès est réservé aux titulaires d’un doctorat en médecine, ou d’un master en psychologie ou psychanalyse. Des dispenses, totales ou partielles, s’appliquent pour différentes catégories de professionnels, en fonction de leur niveau de formation initiale et de leur expérience professionnelle. Même si cette mesure a pour objectif de protéger le public demandeur de ce type de prestations, ce décret est vivement critiqué par les intervenants en psychiatrie. Actuellement, les professionnels qui pratiquent des actes de psychothérapie sont des médecins ou des psychologues, exerçant dans des institutions publiques ou privées ou à titre libéral. Leur pratique de la psychothérapie correspond à un véritable métier, basée sur une pratique relationnelle, qui ne se résume pas à la détention de titres universitaires sanctionnant des connaissances. Ils se soumettent à des formations exigeantes, nécessitant de plus un travail réflexif sur soi-même et des supervisions par des pairs confirmés. Par ce décret, le titre de psychothérapeute ne renvoie qu’à la validation d’un cursus de formation théorique (400 heures minimum) et pratique (5 mois d’une durée minimale), qui est considéré par les professionnels comme inadapté à la pratique de cette profession. La mise en place des dispenses pose également problème. Ces dispenses attribuent des équivalences qui ne sont pas fondées sur une compétence suffisante quant à la psychothérapie. Elles méconnaissent les réelles compétences détenues par les psychologues qui pratiquent des psychothérapies, en les obligeant à passer par ce cursus (fût-ce partiellement) alors qu’ils remplissent les exigences requises, les psychiatres en étant eux-mêmes totalement dispensés. Il considère qu’il ne protège pas contre les dérives sectaires. En effet, pour exercer une influence sur des personnes mal informées ou en état de faiblesse, il suffira à ces intervenants de présenter leurs services sous une appellation qui leur évite de s’attribuer le titre interdit, sans même renoncer à toute référence à la psychothérapie. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte reconsidérer les dispositions du présent décret, sur la base d’une concertation avec les organisations professionnelles concernées.

Texte de la réponse

En application de l’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, l’usage du titre de psychothérapeute est réservé aux professionnels inscrits au registre national des psychothérapeutes ; cette inscription est subordonnée à la validation d’une formation spécifique en psychopathologie clinique. Dans le souci d’assurer à des personnes présentant des troubles psychiques et potentiellement vulnérables une prise en charge de qualité, l’accès à cette formation a été réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse. De plus, le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 exige une formation minimale en psychopathologie clinique. Cette formation comprend 400 heures de formation théorique minimum et un stage pratique d’une durée minimale correspondant à cinq mois pour tous les professionnels souhaitant user du titre de psychothérapeute. Cependant, afin de tenir compte des acquis préalables de certains professionnels dûment distingués par la loi, et notamment des psychologues et psychologues cliniciens, un régime de dispenses partielles ou totales est prévu. Par ailleurs, un cahier des charges a été défini par l’arrêté du 8 juin 2010 relatif à la formation en psychopathologie clinique conduisant au titre de psychothérapeute afin de préciser le contenu de la formation. Ce dernier, ainsi que le régime des dispenses accordées aux différentes catégories de professionnels, ont été rédigés conjointement par le ministère chargé de la santé et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, en concertation avec les représentants des différents professionnels susmentionnés. Il a en outre recueilli à plusieurs reprises l’avis favorable au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui réunit des représentants de la Conférence des présidents d’université et des professeurs d’université. Ainsi, ces exigences en termes de formation, fruit d’un équilibre entre les volontés des différentes organisations professionnelles concernées, permettront de s’assurer que tous les professionnels autorisés à user du titre ont un niveau de connaissances en psychopathologie clinique équivalent, grâce à une formation offrant ainsi une garantie aux personnes souhaitant avoir recours à ce type de prestations et prévenant les dérives sectaires. Enfin, il convient de rappeler que l’article 52 de la loi du 9 août 2004 et le décret du 20 mai 2010 susvisés ont pour objet d’encadrer l’usage du titre de psychothérapeute, et non l’exercice de la profession, que les psychologues et psychologues cliniciens peuvent continuer de pratiquer. Dans ce cadre, afin d’éviter toute confusion dans l’interprétation des différents textes précités, l’action du ministère chargé de la santé portera principalement sur l’information des agences régionales de santé, des établissements de santé, ainsi que des usagers, étudiants et patients, sur la formation en psychothérapie et sur l’usage du titre de psychothérapeute. Cette action va dans le sens des différentes réunions qui se sont tenues avec les organisations professionnelles concernées à la suite de la publication du décret du 20 mai 2010 précité.