Communiqué de presse : Le télétravail doit profiter à la France comme à Amiens

LE TELETRAVAIL DOIT PROFITER A LA FRANCE COMME A AMIENS

Travailler de chez soi un ou plusieurs jours par semaine est une possibilité offerte à bon nombre de Scandinaves, d’anglais ou d’Américains. Alors que le télétravail dépasse 30 % en Finlande, en Suède ou aux États-Unis, qu’il atteint 18 % en moyenne en Europe, il accuse un vrai retard en France.

Pourtant, le télétravail est aujourd’hui grandement facilité par l’essor des réseaux haut débit l’ordinateur chez soi et le boom des smartphones. Or les bénéfices sont multiples, pour le salarié, mais aussi pour les entreprises et pour la collectivité. Pour le salarié, il réduit le stress, les temps de transport, permet de gagner en efficacité et de mieux concilier vie professionnelle et personnelle. Pour l’entreprise, il est source d’économies de locaux et gain de productivité. C’est aussi un élément de flexibilité car il peut aider à étendre les services rendus aux clients, en permettant des plages horaires plus adaptées à leurs besoins.

J’approuve François Sauvadet, ministre de la fonction publique, qui souhaite l’expérimenter et l’étendre dans la fonction publique Le télétravail favorise l’aménagement du territoire, ¬réduit les émissions de gaz à effet de serre et soulage la congestion urbaine. Ainsi, d’après les estimations, un jour de télétravail par semaine permettrait de réduire de 5 % les émissions de carbone.

Éric Besson, ministre de l’Industrie, est bien décidé à résorber le retard de la France. Pragmatique, il a lancé une étude sur la pratique du télétravail dans les grandes entreprises. Les résultats de cette étude seront publiés en fin d’année. ¬Menée par le cabinet de conseil Greenworking, elle a pour objectif de repérer les meilleures pratiques et d’identifier les facteurs clés de succès, afin de favoriser la diffusion du télétravail en France. Plus d’une douzaine de grandes entreprises ont déjà accepté de participer à l’étude. Mais les freins restent nombreux. Plus que juridiques, ils sont avant tout culturels. Certains salariés trouvent une justification plus dans leur présence au travail que dans leurs résultats. Mais ce sont surtout les managers qui y sont souvent opposés, craignant la perte d’une partie de leur pouvoir et de leur statut… Même si, au final, les résultats globaux de leurs équipes s’en trouvent améliorés.

Le conseil général de la Lozère, département rural a trouvé une solution intermédiaire avec la création d’un télécentre qui permet de recréer une ambiance de travail pour les salariés qui ne souhaitent pas rester à domicile mais apprécient de n’être pas contraints à de longs déplacements pour aller travailler. Près de chez eux le bâtiment télétravail regroupe des salariés de diverses entreprises qui vont chacun effectuer leur tache administrative à distance durant un ou plusieurs jours par semaine.

AMIENS A LA TRAINE!

Dans une région à l’habitat dispersé comme la notre, Amiens devrait être à la pointe de ce genre d’innovation que je propose de mettre en œuvre rapidement. Combien d’employés, d’ingénieurs ou de cadres souhaiteraient travailler pour un temps et pour quelques jours, chez eux, libres d’organiser leur temps de travail avec d’autres occupations?
Ne pourrait-on améliorer les services de proximité en établissant une permanence hebdomadaire, qui ne peuvent pas se déplacer aux heures d’ouverture de leur administration répondant aux demandes des administrés sur internet ?
Je compte saisir le Ministre de l’Aménagement Rural pour lui demander comment pourrait être facilité des démarches de ce type qui rendent un meilleur service au citoyen à un cout raisonnable, qui restreint les déplacements automobiles et permettent aux salariés une organisation plus efficace de leur temps de travail.

Réponse à la question d’Olivier Jardé concernant la mise en conformité des stations-service

Question publiée au JO le : 13/07/2010 page : 7748
Réponse publiée au JO le : 02/08/2011 page : 8420
Date de changement d’attribution : 29/06/2011
Date de renouvellement : 23/11/2010
Date de renouvellement : 08/03/2011
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, concernant la mise en conformité des stations-service. Avant le 31 décembre 2010, les stations-services de tout le territoire devront être soumises à une réglementation environnementale, à savoir une mise en conformité des cuves et des canalisations de remplissage. Cependant, cette mesure implique des coûts très importants dont l’investissement et la rentabilisation paraissent difficiles. Compte tenu du coût élevé lié à la réglementation environnementale, un nombre conséquent de stations-services se verrait dans l’impossibilité de financer cet investissement, pouvant contraindre ces entreprises à la fermeture. Il n’est pourtant pas dans l’intérêt du pays de pénaliser ce secteur déjà affecté par des réglementations antérieures telles que l’encouragement d’implantations de stations-service par les grandes et moyennes surfaces ou la restriction de vente d’alcool en station-service. Afin de faciliter la mise en conformité des stations-service aux normes environnementales, il semblerait ainsi nécessaire de repousser le délai d’au moins trois ans. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte prendre en compte cette suggestion de déplacer la date-butoir de mise en conformité des stations-service afin de leur permettre de financer les coûts y étant liés.
Texte de la réponse
Pour accompagner le réseau des petites stations-service dans leurs restructurations, le Gouvernement a créé en 1991 le comité professionnel des distributeurs de carburants (CPDC). Ce comité a pour mission principale de soutenir directement les petits détaillants par des aides appropriées. Le CPDC, dont la dotation publique relève du programme 134 de la mission développement économique, traite toutes les demandes qui lui sont envoyées. Un arrêté du 22 juin 1998 prévoyait que les réservoirs enterrés simple enveloppe, non stratifiés et non placés en fosse, devaient être remplacés ou transformés en réservoirs enterrés double enveloppe avec détection de fuite, au plus tard pour le 31 décembre 2010. Une échéance de douze ans avait ainsi été prévue par la réglementation afin d’étaler dans le temps la charge que peut représenter cette mise en conformité. Aujourd’hui, la grande majorité des stations-service a déjà réalisé les travaux nécessaires. Le Gouvernement est très attentif à la situation financière des stations-service qui n’auraient pas encore procédé aux mises en conformité rendues nécessaires par l’évolution de la réglementation, notamment du fait de l’attente d’une décision d’octroi d’une aide financière via le CPDC. Environ mille stations-service sont concernées. Le Gouvernement a donc reporté de trois ans l’échéance pour les travaux concernant les réservoirs enterrés permettant ainsi la poursuite d’exploitation de ces stations-service jusqu’à l’échéance du 31 décembre 2013. Concernant le budget annuel moyen de 4,3 Meuros alloués au CPDC pour les trois prochaines années, comme toutes les dépenses d’intervention de l’État, le Gouvernement doit envisager son évolution en valeur au regard de l’ensemble de la politique budgétaire. Celle-ci est actuellement fondée sur une réduction impérative des déficits publics qui passe par une diminution des dépenses d’intervention à laquelle le CPDC ne peut échapper.

Communiqué de presse : Le Président de l’Assemblée nationale choisit Olivier Jardé pour présider un groupe parlementaire sur la vaccination


Dans tous les domaines: sécurité, économie, défense, éducation… il est plus pertinent et efficace de prévenir que guérir.
C’est évident en matière de santé où la négligence de cette règle première se paie cher tant pour le malade que pour le budget.
Pourtant des maladies éradiquées comme la rougeole réapparaissent (7 000 cas au premier semestre 2011). Dans la Somme, 70% des enfants ne sont pas vaccinés contre la rougeole.
Olivier Jardé considère que l’obligation vaccinale est contreproductive, comme le montrent les statistiques. "Les meilleures couvertures vaccinales sont enregistrées dans des pays où les vaccins ne sont pas obligatoires, comme l’Angleterre, l’Allemagne ou les Etats-Unis. Pour atteindre une bonne couverture vaccinale, il faut convaincre la population par le biais de campagnes télévisées et de l’éducation à la santé. Les médecins généralistes ont un travail d’information à réaliser auprès de leurs patients également. Une meilleure formation des médecins en terme de prévention et de valorisation de la vaccinologie sont nécessaires."
Enfin, Olivier Jardé conclue que se faire vacciner est un acte altruiste. Quand on se vaccine, c’est également pour les autres.
Les conclusions définitives de ce groupe d’études auront lieu à l’automne.

Communiqué de presse d’Olivier Jardé : Haut débit: Les Amiénois trompés une fois encore!

Haut débit: Les Amiénois trompés une fois encore!

Alors qu’Amiens était une des premières villes française à avoir réalisée un réseau public en fibre optique (Philéas net) qui a attiré la quasi totalité des opérateurs privés, Somme Numérique a décidé de le brader à France Télécom, imaginant sans doute que cette entreprise privée lui en serait reconnaissante.

Hélas NON!
France télécom vient de décider d’étendre son réseau de fibre optique et de le mettre à la disposition des opérateurs privés mais seules sont concernées les villes de Reims, le Havre, Dijon, Brest et des communes de la Région parisienne.

D’après Olivier Jardé, député de la Somme, l’abandon tragique de la stratégie "Haut débit" par Somme Numérique coûtera cher en emploi. Ce n’est pas en faisant payer plus cher aux amiénois l’extension de Philéas net à quelques communautés de communes rurales que l’on résoudra le problème crucial des infrastructures haut débit.

Les discours du Président du conseil général ou du Président de Somme Numérique ne peuvent pas remplacer des décisions politiques qu’Olivier Jardé réclame en vain, depuis des années.
Un des éléments essentiel de notre avenir est sacrifié !