Olivier Jardé pose une question écrite sur la récupération des passeports

Question publiée au JO le : 13/09/2011 page : 9713

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration sur la récupération de l’ancien passeport. Certaines personnes, qui sollicitent la délivrance d’un nouveau passeport, souhaitent conserver l’ancien, périmé, à titre de souvenir. Lorsque les dossiers de demande de renouvellement étaient déposés dans les préfectures, celles-ci, dans un tel cas, apposaient sur chaque page de l’ancien passeport un cachet « périmé » et restituaient celui-ci à son titulaire. Mais, à défaut d’instructions en ce sens, les mairies exigent désormais la restitution de l’ancien passeport, en vue de sa destruction. Sinon, elles ne transmettent pas la demande à la préfecture. Il souhaite connaître les initiatives que compte prendre le Gouvernement pour que l’ancien usage soit restauré.

Réponse à la question d’Olivier Jardé sur la durée d’engagement dans la téléphonie mobile

Question publiée au JO le : 14/06/2011 page : 6182
Réponse publiée au JO le : 30/08/2011 page : 9370
Date de changement d’attribution : 29/06/2011

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la question de la durée d’engagement pour les souscripteurs d’un abonnement de téléphonie mobile. En effet, 75 % des abonnés souscrivent un engagement de deux ans, ce qui freine significativement leur mobilité et donc la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile. À ce titre, le dernier observatoire trimestriel de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes est pour le moins instructif. Il montre la percée des MVNO sur le marché. Après avoir longtemps stagné, la part de marché de ces nouveaux opérateurs vient d’atteindre 9,87 % des particuliers, grâce à une forte progression fin 2010 et début 2011. Si l’offre des MVNO s’est significativement améliorée, cette hausse s’explique aussi par l’opportunité, pour certains consommateurs, de résilier leur abonnement suite à la hausse de la TVA. Ainsi, les MVNO ont enregistré 570 000 abonnés supplémentaires entre décembre 2010 et mars 2011, contre une perte de 524 000 pour les trois opérateurs de réseau. L’occasion de résilier sans frais a en effet été saisie par nombre de consommateurs. La rapide progression des MVNO à cette occasion montre donc que la fidélité des abonnés est contrainte. C’est pourquoi il importe de réduire la durée maximale d’engagement à 12 mois au lieu de 24 (mesure que l’Arcep a recommandée dès 2006), ce qui dynamiserait la concurrence et favorisait l’arrivée prochaine sur le marché d’un quatrième opérateur. La discussion prochaine d’un projet de loi visant à renforcer les droits et la protection des consommateurs fournit un véhicule législatif adapté à cette question. Il lui demande donc quelles sont ses intentions à ce sujet.
Texte de la réponse
L’encadrement à douze mois des durées minimales d’engagement des contrats de services de communications électroniques pourrait aller à l’encontre des intérêts des consommateurs. Plus précisément, cet encadrement pourrait conduire à une augmentation des prix, en particulier dans l’hypothèse où les consommateurs se verraient proposer une moindre subvention des terminaux. En effet, les durées d’engagement contribuent pour certains opérateurs à l’amortissement du coût d’acquisition des clients. En outre, la question de la réduction des durées minimales d’engagement a déjà été traitée dans le cadre de la loi n° 2008-3 du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs. Cette loi encadre doublement les durées minimales d’engagement. Tout d’abord, elle interdit les durées d’engagement excédant vingt-quatre mois. Elle oblige ensuite les opérateurs à proposer aux consommateurs, pour toute offre assortie d’une durée d’engagement excédant douze mois, la même offre comportant des durées d’engagement n’excédant pas douze mois, tout en reconnaissant que ces dernières pourront être plus chères. À ce titre, des offres comportant des durées d’engagement de douze mois sont donc déjà systématiquement commercialisées. Enfin, un projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs a été déposé au Parlement. Il accentue encore les mesures prévues par la loi du 3 janvier 2008 en prévoyant qu’une offre sans engagement sera disponible chez chaque opérateur pour chaque catégorie de services de communications électroniques.

Réponse à la question écrite d’Olivier Jardé sur la réforme des études d’orthophoniste

Question publiée au JO le : 19/07/2011 page : 7835
Réponse publiée au JO le : 30/08/2011 page : 9462

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre du travail, de l’emploi et de la santé sur la réforme des études d’orthophoniste. Le ministère de l’enseignement supérieur a attribué à la formation initiale des orthophonistes le niveau du grade de master. Cette position a été retenue en prenant en compte les référentiels activités et compétences validés par le ministère de la Santé, le niveau actuel de la formation des orthophonistes et les travaux sur le référentiel formation. Or trois mois après la décision du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère de la santé ne s’est toujours pas positionné afin de reconnaître le niveau master comme niveau d’autorisation d’exercice pour la pratique de l’orthophonie. Il souhaite savoir si le Gouvernement compte prendre une décision basée sur la méthodologie qu’il a lui-même édictée pour déterminer le niveau défini par les référentiels.
Texte de la réponse
Toutes les professions paramédicales sont actuellement engagées dans une démarche de réingénierie de leur formation, dans la perspective d’une reconnaissance de leur cursus à un grade universitaire. En ce qui concerne les orthophonistes, ce travail a démarré fin 2010, sous l’égide du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et sur la base du référentiel d’activités et de compétences élaboré par le ministère en charge de la santé, en partenariat avec les professionnels. La première mise en place d’une formation des orthophonistes, sur la base d’un diplôme réingénié, devrait s’effectuer à la rentrée universitaire 2012. Aussi, le travail engagé nécessite de trouver un équilibre entre les souhaits de reconnaissance de ces professionnels et le niveau de formation nécessaire, au regard des besoins de prise en charge de la population ; cette recherche d’équilibre présidera au choix du grade universitaire qui sera attribué à chacune de ces professions de santé.