Newsletter n° 25 : un TGV pour Amiens

Cher (e) Ami (e),

Jeudi matin, lors de l’examen du projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, les parlementaires ont voté en faveur de l’amendement du gouvernement que j’avais déposé avec le soutien de mes collègues Daniel FASQUELLE, Jérôme BIGNON, Alain GEST, Gilbert MATHON et Maxime GREMETZ.
Cette mobilisation, tous partis politiques confondus, érigée au nom de l’intérêt général des habitants de notre département, a permis d’inscrire dans la loi la mise à l’étude d’une ligne TGV Paris-Amiens-Calais.

La saturation de la ligne Paris-Lille, dont la croissance du trafic est de 4% par an, est prévisible à moyen terme. Il était donc nécessaire d’anticiper ce blocage.

Cette nouvelle ligne ferroviaire permettra, à la fois, de désengorger la ligne du nord mais également de gagner vingt minutes sur le trajet Paris-Londres, tout en développant l’économie au sein de la région par la création d’emplois et en préservant le cadre de vie de l’ensemble de la population.

Nous avions également déposé un amendement sur ce même texte visant à la création d’un barreau entre Creil et Roissy, communes qui ne sont séparées que de sept kilomètres. Ce barreau serait de nature à instaurer une interconnexion avec l’aéroport international et le réseau TGV.

Enfin, la ligne Paris-Amiens-Boulogne n’est électrifiée que jusqu’à Amiens, ce qui oblige à un changement de locomotive, lequel nécessite un arrêt de douze minutes. Ce laps de temps est peu significatif, mais il existe un projet d’électrification de la ligne, quarante kilomètres au nord d’Amiens, qui obligerait à un deuxième changement de locomotive sur le trajet, soit vingt-quatre minutes d’arrêt au total, pour le coup rédhibitoires. J’ai donc déposé un autre amendement, avec le soutien des parlementaires de la Somme et du Pas-de-Calais, demandant une électrification globale de la ligne.

Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des transports, s’est engagé à ce que le barreau Creil – Roissy soit inscrit en débat public dès 2009.
Lors de cette même séance, il a indiqué qu’au cours d’une réunion qu’il présidera prochainement, organisée avec les financeurs, l’électrification de la ligne Amiens-Boulogne sera discutée.

Soyez persuadés que je resterai vigilant quant aux promesses engagées par le ministre dans l’hémicycle !
J’ai pensé que ces informations étaient susceptibles de vous intéresser.
Sur ce sujet comme sur d’autres, n’hésitez pas à me faire part de vos réflexions et suggestions.

Je reste à votre disposition,
Bien cordialement et à très bientôt !

Sentiments dévoués,
Olivier JARDÉ
www.olivierjarde.info

Communiqué de presse – une mise à l’étude Paris-Amiens-Calais est inscrire dans le projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement

« Amendement 2062 du gouvernement du projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement :
« Un programme supplémentaire de 2500 kilomètres sera en outre défini. Dans ce cadre, sera mis à l’étude Paris-Amiens-Calais ».

Olivier JARDE, Député de la Somme, et ses collègues Daniel FASQUELLE, Jérôme BIGNON, Alain GEST, Gilbert MATHON, Maxime GREMETZ se réjouissent de la reprise de leur amendement par le Gouvernement sur la mise à l’étude de la ligne Paris-Amiens-Calais.

Cependant, ils resteront vigilants quant à l’engagement du ministre d’inscrire en débat public le barreau Creil-Roissy, dès 2009.

De même, une attention toute particulière sera apportée quant à la réunion d’une table ronde présidée par le ministre et les financeurs dans le cadre de l’électrification de la ligne Amiens-Boulogne.

Extrait du compte-rendu provisoire – Deuxième séance du mercredi 15 octobre 2008 sur le projet de loi de programme relatif à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement

La parole est à M. Olivier Jardé.

La ligne TGV Paris-Lille a maintenant quinze ans. La croissance du trafic de 4 % par an témoigne de son réel succès et oblige parfois à supprimer les arrêts à Arras pour pouvoir faire circuler les rames en nombre suffisant.

La saturation de cette ligne étant prévisible à moyen terme, il faut l’anticiper. Une solution existe : la création d’une nouvelle ligne, comme celle qui vient d’être évoquée entre Paris et Clermont-Ferrand pour doubler le Paris-Lyon. Il s’agirait en l’occurrence de la ligne Paris-Amiens-Londres via la Côte Picarde, qui permettrait non seulement de désengorger la ligne du nord mais également de gagner vingt minutes sur le trajet Paris-Londres. Cette nouvelle ligne contribuerait également au développement économique et à la création d’emplois dans la région, tout en préservant le cadre de vie selon des critères conformes au développement durable.

L’ensemble des élus de la Somme, Alain Gest, Jérôme Bignon, Gilbert Mathon et Maxime Gremetz, ainsi que les élus du Pas-de-Calais avec Daniel Fasquelle, ont déposé un amendement pour inscrire cette ligne sur le programme supplémentaire des 2 500 kilomètres dans une perspective à long terme.

Nous avons également déposé un amendement visant à la création d’un barreau entre Creil et Roissy, qui ne sont séparés que par sept kilomètres. Cela permettrait une interconnexion avec l’aéroport international et le réseau TGV.

Enfin, la ligne Paris-Amiens-Boulogne n’est électrifiée que jusqu’à Amiens, ce qui oblige à un changement de locomotive, lequel nécessite un arrêt de douze minutes. Douze minutes ne sont certes pas grand-chose, mais il existe un projet d’électrification de la ligne, quarante kilomètres au nord d’Amiens, qui obligerait à un deuxième changement de locomotive sur le trajet, soit vingt-quatre minutes d’arrêt au total, pour le coup rédhibitoires. Nous avons donc déposé un autre amendement demandant une électrification globale de la ligne.

L’ensemble de ces propositions s’inscrit parfaitement dans le Grenelle de l’environnement. C’est pour cette raison que nous sommes persuadés que nous aurons l’accord de tous sur ce projet.

Communiqué de presse du FANAL – la crise financière

Le FANAL se réjouit que le soutien financier des banques, assuré par l’argent public, soit conditionné au changement des équipes dirigeantes fautives.

Le FANAL considère que la réponse à cette crise financière est naturellement européenne et souhaite que la Commission européenne ouvre un chantier sur ces difficultés.
En effet, une remise à plat des textes européens en vigueur est nécessaire, notamment dans le domaine de l’encadrement des crédits bancaires.
De même, le FANAL soutient la démarche des dirigeants des Etats membres de l’Eurogroupe qui demandent à la BCE de baisser ses taux directeurs.

Au niveau national, les membres du FANAL félicitent et soutiennent le Président de la République dans ses démarches entreprises en vue de protéger les petites retraites et les PME, les plus exposées à la crise, par des mesures sociales adaptées.

Le FANAL considère qu’une meilleure gouvernance financière passera nécessairement par une amélioration du fonctionnement des agences de notation et une révision de la classification des produits financiers proposés aux investisseurs, en incorporant le risque de liquidité comme critère.
À moyen terme, la régulation de l’industrie des hedge-funds et la création un système européen de superviseurs bancaires calqué sur le système européen des banques centrales, comme le suggère Michel Pebereau seront indispensables pour une sortie de crise.