L’interdiction constitutionnelle de la peine de mort : un projet symbolique.

L’inscription de l’interdiction de la peine de mort dans la Constitution sera probablement votée lors du prochain Congrès du Parlement à Versailles le lundi 19 février prochain.

Cette inscription correspond à l’aboutissement d’un long chemin, entamé par Le Peletier de Saint-Fargeau en 1791, emprunté par Victor Hugo: "Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne", écrivait-il.

Rappelons tout de même que ce vote aura une portée plus symbolique que juridique et politique ; l’état actuel du droit international rendant quasi-impossible le rétablissement de la peine de mort. Une telle perspective nous conduirait d’ailleurs à quitter l’Union européenne.