REFLEXIONS – Quelles limites à la redistribution ? – 3° Partie –

caf-caisse-allocations-familiales-150x150.La redistribution par l’imposition des allocations familiales, un impôt sur l’impôt pour les classes moyennes ?

Après avoir traité avant hier de la redistribution par l’impôt et hier de la redistribution par les tarifs, je souhaite vous entretenir de la redistribution par les cotisations.

Lorsque le Président de la cour des comptes (ex-député socialiste) a proposé de taxer les allocations familiales pour les plus hauts revenus, je n’ai pas, immédiatement crié au scandale tant l’argumentation, au premier abord pouvait sembler pertinente de considérer ce revenu comme un autre et de le taxer en conséquence.

L’autre soir, sur Canal +, le journaliste Jean Michel Apathie a fait une démonstration saisissante qui mettait à nu une autre vérité : ces soi-disant revenus étaient d’abord des prélèvements opérés sur nos salaires !

On avait ainsi un IMPÔT SUR L’IMPÔT ! Une fois encore !
Une fois encore, car nous connaissions déjà cela avec l’impôt sur les successions ou l’impôt sur la fortune, mais cette fois de manière subreptice avec même un soupçon d’évidence et de bonne foi !
C’est scandaleux !
Scandaleux, car le gouvernement nous propose de faire de même avec les retraites, les allocations chômages ou les médicaments.

Il fait semblant d’oublier que pour bénéficier des unes et des autres nous avons cotisé à proportion de nos revenus et qu’il serait donc scandaleux de diminuer les cotisations chômages de ceux qui ont beaucoup cotisé à moins de décider que les cotisations sont des impôts et ne donnent droit à rien d’autre que le bon vouloir des députés et du gouvernement !

Nous saurions ainsi que nos cotisations maladie, familiales, accidents du travail, chômage, et autres sont des impôts, bientôt progressifs eux aussi et qui n’ouvriraient aucun droit, seulement le devoir de payer !

Ni les entreprises, ni les citoyens ne peuvent supporter bien longtemps un système de redistribution devenu, non seulement insupportablement onéreux, mais encore incompréhensible, trop complexe donc ouvert à la fraude et nécessitant contrôles et services supplémentaires nous donnant le choix entre  » Big Brothers » et « Ripoux » !

En ces temps difficiles, où la solidarité est indispensable, il ne faut surtout pas la discréditer par le sentiment de jalousie, la pervertir par la démagogie et la fraude, la mettre à bas par l’exaspération des classes moyennes lasses de payer et en limite d’efforts et de compréhension.

2 réflexions sur « REFLEXIONS – Quelles limites à la redistribution ? – 3° Partie – »

  1. merci Olivier pour cette position sage.
    Quant à la méthode de l’impôt sur l’impôt, il me semble que c’est un gouvernement de la même couleur politique qu’ctuellement…qui avait créé la CSG. Mes employée apprécient beaucoup leur salaire NET et de devoir déclarer aux impôts un salaire BRUT supérieur et non perçu.
    En fait tu as parfaitement analysé cette tentative d imposition des allocations familiales : c’est bien « créer un impôt sur l’impôt » ! Une bonne vielle méthode dsocialiste

  2. En fait tu as parfaitement analyse cette tentative d’imposition des allocations familiales: c’est bien un impôt sur l’impôt ! Mes employés en ont marre de percevoir un salaire NET et de voir déclarer un salaire BRUT aux impôts !!
    C’est une technique socialiste reccurente depuis Jospin en 1998 avec cette fameuse CSG !
    Et que penser de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale…

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