L’indispensable entretien de la ville…

… grâce à une démocratie de proximité forte et organisée

mairie d'Amiens OJ

En 2008, Gilles Demailly supprime les adjoints de secteur, à Amiens

A peine arrivé à la mairie en 2008, Gilles Demailly met fin aux missions d’adjoints de secteur et, dans le même temps, à la décentralisation, source nécessaire d’une action de proximité. Depuis, les habitants mécontents cherchent parmi les 15 adjoints et 16 Vice-Présidents auquel s’adresser pour un problème local, ou tombent sur des fonctionnaires démunis qui n’en peuvent plus.

L’entretien de la ville délaissé

La première conséquence est l’abandon de l’entretien soigné de la ville, ce travail quotidien semble peu important mais il est essentiel. On a toujours le sentiment que la propreté, les petits travaux peuvent attendre et que seuls les grands chantiers se voient et le pouvoir municipal les privilégie le plus souvent. Je ferai l’inverse.

Entretien et attractivité

Rien ne me semble plus important, dans cette période de restrictions où l’essentiel des grands investissements a été réalisé, notamment avec Gilles de Robien, que de soigner l’entretien quotidien par lequel passe notre image et donc, notre attractivité.

C’est le sens de l’organisation de la démocratie de proximité que je propose. Avec des moyens financiers significatifs (plusieurs millions d’euros par an), les conseils et les maires adjoints de territoires disposeront de l’écoute des habitants, des moyens techniques et des crédits pour agir rapidement et conserver charme et propreté à la ville et à ses équipements.

Chômage et attractivité

Le combat contre le chômage pour lequel je souhaite mobiliser l’essentiel de nos moyens passe aussi par un entretien minutieux de la ville. Que peut penser un investisseur potentiel en voyant le parvis de la gare avec tous ses éclairages de sol remplacés par des plaques en fer, dans les rues les bacs de tri sélectif débordant de bouteilles et papiers étalés sur la chaussée, les canaux non désherbés, les trottoirs souillés ou défoncés par des travaux interminables, les façades non ravalées ou le bassin de la Hotoie vide, desséché et comme abandonné depuis deux ans ?

C’est par une politique de proximité associant élus et habitants et dotée des moyens d’action que la ville retrouvera cette attractivité immédiate attirant des contribuables nécessaires et des entreprises indispensables.

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