L’électricité que nous produisons…

éoliennes offshoreA l’heure où les factures d’énergie de l’hiver 2012 (particulièrement rigoureux) garnissent nos boîtes aux lettres…

La production d’électricité, durant la journée du 8 février 2012 (journée de record de consommation), est obtenue par différentes sources énergétiques, dont majoritairement, le nucléaire. Même si certains partis politiques pensent que le nucléaire est une aberration (pollution, dangerosité, déchets non renouvelables) et prônent  les énergies renouvelables, revenons sur les faits.

Durant cette journée du 8 février, les centrales nucléaires ont produit environ 60 000 Mw, soit plus de 60% de la production journalière (100 000 Mw nécessaires pour satisfaire les pics de consommation). L’énergie éolienne a produit 20 fois moins d’énergie, soit environ 3 000 Mw.  A l’heure actuelle, ce serait une utopie de considérer que nous pourrions nous passer du nucléaire, celui-ci représentant donc 60% de la production française d’énergie.

L’éolienne est une énergie propre, mais ne produisant pas assez pour les besoins d’un pays comme la France. Si, durant cette journée du 8 février, il n’y avait eu aucune centrale nucléaire en France, il y aurait eu un manque énergétique de 60 000 Mw qui aurait du être comblé par l’importation d’énergie, méthode très coûteuse, qui augmenterait considérablement le prix de la facture pour le consommateur.

Le nombre d’éoliennes en France, au 1er janvier 2011, est de 3 700. La création de plusieurs parcs éoliens en mer n’est plus à l’état de projet, l’appel d’offre touchant bientôt à sa fin. L’investissement de plus de 10 milliards d’euros va ainsi permettre l’implantation de 500 à 600 turbines en mer.

Aujourd’hui, le nucléaire reste donc une source d’énergie indispensable en France, même si, à terme, il faudra se libérer de cette dépendance (objectifs liés  au Grenelle de l’environnement) afin de ne plus dépendre  d’une énergie fossile.

De nouvelles énergies renouvelables sont en plein essor, cependant nous restons toujours dépendants de nos centrales nucléaires.

Nathalie Sanson

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