Obama promet une baisse de la fiscalité

Pendant qu’en France on joue à qui imposerait le plus les entreprises, le Président OBAMA, en dépit des énormes déficits des comptes publics, décide de baisser la fiscalité sur les entreprises.

 Moins l’entreprise paie de taxes et cotisations sociales plus elle est compétitive!

Je suis stupéfait que, ni le monde syndical, ni le monde politique, n’admette un tel raisonnement. Taxer l’entreprise est d’autant plus incohérent que chacun devrait savoir que l’entreprise ne paie RIEN, elle se borne à incorporer les coûts des taxes qu’on lui inflige avec une double conséquence :

  • Soit, pour continuer à vendre en système concurrentiel, elle baisse ses marges. Elle perd alors sa capacité à investir, donc à créer de l’emploi et de l’innovation ou elle baisse ses dividendes et perd ses actionnaires.
  • Soit, elle licencie ou ferme dans l’incapacité de vendre sur un marché où elle n’est plus compétitive.

En taxant directement la consommation, comme nous venons de le faire, ENFIN, avec la TVA anti-délocalisation, nous évitons la paperasse et les contrôles qu’il faut réaliser, tant au niveau de l’entreprise qu’au niveau de la TVA qui reste l’impôt le plus fraudé.

L’impôt sur les sociétés, qui frappe non la production mais les bénéfices, est un peu moins dangereux mais à manier avec précaution. On fait semblant de s’étonner que les grandes entreprises paient moins d’impôt sur les sociétés que les petites ; la raison en est simple : elles peuvent très facilement se délocaliser, car installées partout dans le monde. A vouloir gagner un peu plus, on risquerait de tout perdre.

Obama a bien compris cette logique : son nouveau plan fiscal devra permettre de réduire le taux d’imposition sur les sociétés  de 35 à 28% tout en supprimant des niches fiscales.

L’époque où des régimes autoritaires, aux frontières bloquées, pouvaient, sans crainte, prélever l’impôt, est révolue. Le pouvoir, aujourd’hui, doit prendre en compte la capacité à fuir légalement l’impôt lorsqu’il est ressenti comme injuste ou trop lourd. Cette possibilité est d’autant plus grande chez ceux que l’on souhaite taxer davantage : les riches!

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