Je rêvais pour Amiens d’une ville sereine où il fait bon vivre ensemble

Et aujourd’hui tout bascule … Les événements qui se sont déroulés cette nuit au quartier nord d’Amiens sont inacceptables et doivent être condamnés et sanctionnés de façon exemplaire. Comment peut-on s’en prendre à une école maternelle? Comment peut-on incendier un centre sportif implanté au cœur de ce quartier qui tous les jours accueille les habitants ? Comment peut-on détruire les véhicules des habitants de ce quartier déjà très touchés par le chômage et la précarité ?

Je tiens à dire toute mon admiration aux forces de l’ordre pour leur dévouement et leur courage. Je souhaite un prompt rétablissement aux 17 policiers blessés.

Je regrette que cette situation d’insécurité ait été longtemps ignorée par le maire d’Amiens. Gilles Demailly, une fois de plus, renvoie ses responsabilités à ses prédécesseurs et à l’ancien gouvernement.

Alors qu’il y a un an, les habitants des Coursives à Etouvie réclamaient la vidéo-protection dans leurs cages d’escalier, ils n’ont pas été entendus par la mairie d’Amiens. Je n’ai pas hésité à solliciter pour eux une réserve parlementaire exceptionnelle. La liberté est le premier fondement de notre République. Vivre en sécurité en est le garant. Je rêvais pour Amiens d’une ville sereine où il fait bon vivre ensemble et je suis aujourd’hui le témoin attristé d’une ville en plein déclin qui se délite. J’en appelle à un sursaut citoyen et fraternel dans notre ville où la sécurité ne doit plus être traitée avec dogmatisme comme cela a déjà été le cas lors du moratoire sur les caméras de vidéo-protection. Je rêve d’une ville où tous les habitants se réapproprient le sentiment de fierté et d’appartenance, en toute légitimité…

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