Communiqué de presse : Olivier Jardé s’intéresse à l’avenir du ferroviaire dans la Somme

Communiqué de presse d’Olivier JARDÉ
Député de la Somme

« Olivier Jardé s’intéresse à l’avenir du ferroviaire dans la Somme »

Olivier Jardé, Député de la Somme et membre de la commission d’enquête sur les dysfonctionnements de la SNCF, a rencontré ce jour Guillaume Pépy, Président de la SNCF, pour évoquer l’avenir du réseau SNCF dans la Somme et ses différents dysfonctionnements.

Lors de cette rencontre, Olivier Jardé a rappelé la nécessité de revoir la régularisation du trafic, notamment sur la ligne Amiens – Paris qui avait été qualifiée de « malade ». Sensible au problème des horaires et de l’amélioration du trafic, le Président de la SNCF a souligné que de nettes améliorations avaient été réalisées depuis le 1er janvier 2011. Il précise qu’une modification des horaires de manière globale est prévue avant la fin de l’année 2011.
Cette réponse va dans le sens de celle de la ministre de l’Ecologie, du développement durable, des transports et du logement qu’Olivier Jardé avait interpelée dans le cadre d’une question écrite. (cf pièce jointe).

Olivier Jardé a rappelé la nécessité, pour l’essor économique et touristique d’Amiens, que la nouvelle ligne TGV Paris – Londres passe par la capitale régionale. Guillaume Pépy invoque un retard dans la réalisation de ce projet mais soutient le passage de la ligne par l’ouest d’Amiens.
Ainsi, malgré l’adoption de l’amendement d’Olivier Jardé, lors de l’examen du projet de loi Grenelle I en 2008, la nouvelle ligne ne sera pas réalisée, selon lui, avant 2030.

« Alors que la ligne Paris – Boulogne est électrifiée, la section Amiens – Rang-du-Fliers ne l’est toujours pas. Le changement de locomotive pour un matériel diesel, expose souvent les usagers à des retards et va à l’encontre des accords du Grenelle, faisant circuler une locomotive diesel sur une ligne électrifiée entre Rang-du-Fliers et Boulogne », selon le député de la Somme. Le Président de la SNCF va dans le sens d’Olivier Jardé est souligne qu’un effort financier d’un million d’euros du kilomètre suffirait pour régler cette contradiction. Un effort peu coûteux, selon Guillaume Pépy, lorsque l’on compare les 30 millions d’euros nécessaires pour réaliser un kilomètre de LGV.

Malgré l’insistance d’Olivier Jardé, Guillaume Pépy n’envisage pas l’installation du nouvel atelier TER de Longueau, qu’il juge trop cher. « 42 millions d’euros doivent être débloqués pour créer 20 emplois ».

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