L’impôt : panacée, remède universel de gauche

saignéeLes médecins de Molière, quel que fût le mal, prescrivaient des saignées !

La gauche française (je précise « française » car ce n’est pas vrai ailleurs), quel que soit le problème à traiter, la misère à secourir ou l’entreprise à dynamiser, trouve dans l’impôt, la taxe, la cotisation, le prélèvement, la vignette, le péage ou la contribution, la solution évidente, miraculeuse et immédiate à tout et pour tout !

C’est ainsi que dès l’arrivée de la gauche à la Région picarde en 2004, une hausse fiscale monumentale (la plus élevée de France) accompagnée d’un endettement massif a produit les résultats que l’on sait : le chômage le plus élevé des régions françaises, le retard scolaire, la formation professionnelle en déliquescence, une image désastreuse. Aucun projet visible ne justifiait cela.

Dès l’arrivée de la gauche à la mairie d’Amiens en 2008 et malgré les promesses solennelles et répétées, ce fut à nouveau l’impôt que l’on appela au secours d’une gestion si calamiteuse qu’elle mit à terre les finances de la ville, qui était reconnue, avant, comme la mieux gérée de France. Aucun projet visible ne justifiait cela !

Dès l’arrivée de la gauche au Département de la Somme, en 2008, les hausses d’impôt se succèdent sans autre résultat que d’affaiblir un peu plus le pouvoir d’achat, laminer l’investissement au profit des clientèles patentées. Ils récidivent, cette année encore, confondant sans doute fêtes carillonnées et tocsin fiscal, avec une hausse de 5,7% du foncier bâti. Aucun projet visible ne justifie cela !

Pour que la pilule passe plus facilement, ils nous expliquent que les propriétaires fonciers (entendez « les riches », statut infâme !) peuvent bien payer ces « modestes » contributions foncières.

Evidemment, ils mentent et le savent bien.

Non seulement, tous les propriétaires fonciers ne sont pas riches, notamment à Amiens, mais le principal contributeur à cet impôt, et de loin, est l’OPAC d’Amiens et tous les offices HLM dont la vocation est de loger les catégories sociales modestes.

En effet, les offices sont propriétaires de leurs bâtiments et paient à ce titre l’impôt foncier. Ils le répercutent intégralement sur les loyers payés par les locataires. Ainsi, ce sont bien les catégories les plus modestes qui sont frappées par ces hausses fiscales aussi inutiles qu’injustes.

C’est le même sort qui nous attend si François HOLLANDE gagne cette élection et si la gauche à la sauce « Mélenchon et Joly » a la majorité à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Le comble est que ces ponctions fiscales ne serviraient en rien à la réduction de la dette puisqu’elles serviraient, comme d’habitude, à alimenter les clientèles des uns et des autres. Elles tueraient, un peu plus, le pouvoir d’achat donc la croissance et l’emploi avec, en point d’orgue, la sanction de nos prêteurs qui refuseraient de financer de telles gabegies.

L’anti « Sarkozysme » des discours veut faire oublier ces réalités. Dans la Somme, nous avons vérifié ces passages amers des promesses aux impasses, il nous suffit de ne pas oublier !

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